Les belles journées du patrimoine pour l’association
La 41ème édition des journées européennes du patrimoine avait pour thème « le patrimoine des itinéraires, des réseaux et des connexions et le patrimoine maritime ». Quoi de plus inspirant pour l’association qui, justement, tente de sauvegarder les chemins chargés d’histoire d’une belle commune de bord de mer. C’était l’occasion rêvée de proposer un itinéraire commenté reliant le village de Sainte-Barbe et le magnifique site du Mané Bégo d’où se découvre un panorama unique sur les deux mers de part et d’autre de l’isthme de Quiberon. Cette promenade emprunte dans sa dernière partie un chemin rural, oublié depuis les années 1970, et défriché récemment par nos bénévoles.
Plus de 100 personnes ont assisté aux trois promenades du samedi 21 septembre et dimanche 22 septembre 2024. Il y avait bien sûr des habitants de Plouharnel ou des communes proches du Morbihan, mais aussi des visiteurs venus de beaucoup plus loin : d’Ile-de-France, d’Isère, de Rhône-Alpes et même… d’Allemagne.
L’itinéraire était court (2km aller-retour), mais si riche en éléments de patrimoines qu’il a bien fallu 2 heures pour le parcourir. Chaque halte a été l’occasion de découvrir (grâce aux explications préparées par Jacques Moizan et Patrick Colin) un élément de patrimoine.
Le hameau de Sainte-Barbe
La chapelle est située dans un hameau longtemps appelé « Pen er Bloé », autrement dit « le village du bout de la paroisse ». Ce n’est qu’aux environs de 1750 que les registres paroissiaux de Plouharnel mentionnent pour la première fois Sainte-Barbe en tant que nom du village. Le village, bâti sur une éminence de granit, a longtemps été au bord la mer. La baie du Pô s’étendait alors au delà de l’actuelle route de Quiberon et le village de Sainte-Barbe était un port dont on retrouve les traces dans une aire à battre du village, nommé d’ailleurs le Porh-Guzel.
Très dynamique, Sainte-Barbe a même, un temps, compté plus d’habitants que le bourg de Plouharnel.
Devant elle également se déroula le principal événement de la Révolution en Bretagne : le 27 juin 1795 eut lieu le débarquement des émigrés, dit « Expédition de Quiberon ». Le général Hoche, qui logeait dans une ferme au village de Glévenay, avait placé une garnison à Sainte-Barbe. Les soldats « bleus », après avoir transformé la chapelle en écurie, se servaient du clocher comme observatoire pour surveiller les mouvements des troupes royalistes sur les dunes de sable. On dit même que les soldats de Hoche, sans foi ni loi au service de la France, décapitèrent les deux statues extérieures de la chapelle… pour jouer aux boules !
Les lavoirs de Ste Barbe à Glévenay
Fontaines de Sainte-Barbe
Une première halte a lieu devant deux très belles fontaines, tout en bas du chemin venant de Sainte-Barbe. Toutes deux sont décorées d’un motif religieux. La plupart des maisons de Sainte-Barbe avaient accès à un puits plus proche – on en compterait pas moins de 30 au sein du hameau –, mais ces fontaines pouvaient alimenter en eau les animaux qui pâturaient dans les herbages proches…. ou les marins qui pouvaient aborder tout près.
Notre conférencier attire l’attention sur une pierre creusée d’un trou circulaire, disposée en aval de la fontaine (la pierre est aujourd’hui sous l’eau, et cachée par les lentilles d’eau qui ont envahi la fontaine). Il nous demande sa fonction… les réponses fusent. « pour se laver? », « pour donner à boire aux animaux? ». La réponse correcte est « pour laver le cul du seau ». Il fait se souvenir que les seaux servaient à tout et étaient posés sur des sols souvent boueux, des étables… Une précaution d’hygiène indispensable était donc de toujours laver le fond du seau dans le trou de cette pierre avant de puiser l’eau propre, afin de ne pas risquer de la contaminer.
Lavoir de Sainte-Barbe
L’arrêt suivant est devant le très beau lavoir. La création des lavoirs résulte de la prise de conscience collective de la salubrité publique et des principes élémentaires d’hygiène après les épidémies de choléra, variole et typhoïde du début du XIXème siècle. La loi du 3 février 1851 vote un crédit spécial pour subventionner à hauteur de 30% la construction des lavoirs encourageant les communes à les construire. C’est donc après 1850 que ces lavoirs – tels que nous les connaissons – firent vraiment et partout leur apparition.
Notre lavoir est clos par un mur, et une rigole d’écoulement est ménagée dans le creux central. Son bassin central est entouré de 8 pierres à laver doubles, permettant un lavage en vis-à-vis. Trois pierres à laver simples complètent l’équipement qui permettaient à 19 lavandières de travailler en même temps. Cette disposition ainsi que l’usage des pierres à laver est fréquente en Bretagne.
Maryvonne Le Peuvedic, l’actuelle doyenne de Sainte-Barbe, nous raconte que la lessive au lavoir était à la fois éprouvante (il fallait remonter la côte vers Sainte-Barbe avec de lourdes brouettes chargées de linge mouillé) et conviviale. Le lavoir était – bien avant la télévision ou les réseaux sociaux – le lieu ou s’échangeaient les nouvelles, avec parfois aussi des prises de bec… il est arrivé qu’une femme se soit retrouvée au milieu du lavoir, suite à une altercation avec les autres.
Bassin à rouir le chanvre
Quelques centaines de mètres plus loin, à mi-distance entre Sainte-Barbe et Le Glevenay, nous nous arrêtons devant ce qui semble être un autre lavoir. Les pierres à laver, très anguleuses, semblent ne jamais avoir servi. L’explication est… qu’il ne s’agit pas d’un lavoir mais d’un bassin à rouir le chanvre, aussi dénommé routoir. Il faut en effet laisser macérer les tiges de lin ou de chanvre pendant une dizaine de jours après récolte pour dissoudre le ciment (pectose) qui lie les fibres au bois. Cette activité salissait l’eau et développait de mauvaises odeurs : aussi était-il interdit aux cordiers d’utiliser l’eau des lavoirs. La mauvaise réputation des cordiers était d’ailleurs accentuée par la proximité phonétique entre le terme breton Kakous (cordier) et le terme Cacouz (lépreux)!
Au pied du moulin de Glévenay : histoire des moulins de Plouharnel
La promenade continue de suivre la piste cyclable qui s’élève peu à peu. En se retournant, les promeneurs peuvent maintenant voir le moulin de Glévenay aujourd’hui transformé en habitation. Notre conférencier esquisse l’histoire des Moulins de Plouharnel.
Les paysans de la paroisse étaient par le passé soumis au « droit de mouture » : cela signifie qu’ils sont contraints pour moudre leurs céréales d’utiliser le moulin seigneurial le plus proche, jusqu’à une distance d’une lieue (environ 4km). Plouharnel, au fil du temps, eu plusieurs moulins.
Le Moulin de Kerloguen
Le vieux moulin (Er Goh Velin) qui appartenait au comte de Kerloguen, est le plus ancien de la commune Construit au XVème siècle (il est mentionné pour la première fois en 1505). Confisqué en 1792 au profit de la Nation, il sera endommagé par les Chouans et lors du débarquement de 1795. Son activité cesse en 1906, et le moulin sera détruit entre 1912 et 1921. Sa silhouette apparaît sur de nombreuses cartes postales du début du XXème siècle, derrière les alignements dits « du Vieux Moulin » qui existent encore sur la route d’Erdeven.
Le Moulin de Kergonan
L’ancien moulin à vent de Ste Barbe dit « moulin de Kergonan » car il appartenait à Guillaume de Boutouillic, seigneur de Kergonan qui, en 1730 , avait racheté au duc de Penthièvre « le droit de faire venir à son moulin de Kergonan tous les sujets sous son domaine qui ne sont pas assujettis aux moulins du roi ».
Le Moulin Pero
Le moulin pero appartient à sieur Pero 1536 il appartient au seigneur de Brenantec et se situe à Tal er Velin (le tertre du moulin). Il aurait disparu au XVIIIème siècle, laissant sa trace dans la parcellaire et la toponymie : un champ de forme circulaire et des terrains voisins (et maintenant une rue de Plouharnel) nommés d’après le moulin.
Le Moulin à marée du Bego
À la fin du XVIIIe siècle les 3 moulins à vent historiques suffisent à traiter toutes les récoltes de la paroisse. Mais, Mr Guillaume de Boutouillic décide de faire construire un moulin à marée. Il obtient en 1774 l’autorisation du duc de Penthièvre de faire ériger une digue entre la baie de Plouharnel et l’anse du Bégo. Longue de 300m et large de 5 m cette muraille va isoler l’anse du Bégo. Qui continuera à se remplir et se vider au fil des marées.
Dès la construction terminée, Guillaume de Boutouillic fait obligation aux cultivateurs des environs d’y apporter leurs récoltes. Mais ceux-ci s’y opposent, intentent un procès et remportent le droit de choisir entre le nouveau moulin du Bégo et l’ancien de St Barbe. Confisqué comme bien national en 1792, il sera racheté en 1796 par le meunier de Ste Barbe. Pierre Jouan et restera en activité jusqu’en 1853.
La carte ci-dessous, datée de 1786, montre l’emplacement de deux des moulins à vent (rouge), et l’étendue (bleue) fermée par la digue du moulin à marée. L’itinéraire de la journée du patrimoine a été coloré en vert.
Pour finir ce rapide tour d’horizon des moulins de Plouharnel, rappelons l’existence de trois autres moulins à vent plus modernes :
Le Moulin de Glévenay, devant lequel nous nous trouvons. Mis en service en 1852, il cessera son activité en 1915 et sera démantelé en 1921, puis abandonné jusqu’à son acquisition en 1978.
Le Moulin de Kerfourchelle : Construit en 1857, il fermera en 1888 et sera loué à une famille britannique en 1906, surnommé « Moulin de l’Anglaise ». Il sera dynamité par les Allemands en 1945 lors des combats de la poche de Lorient.
Le Moulin de Pont Neuf : Construit en 1865, il sera abandonné en 1914. Transformé en habitation en 1924, il sera de nouveau abandonné en 1935.
Le lavoir de Glévenay (Er Braden Lenai)
Une fontaine protégée par un petit édicule apporte l’eau par une zone empierrée aux 2 bassins de lavage séparés par un muret. Les bassins sont encadrés par 2 pierres de lavage doubles et 4 simples répartis aux angles. Le lavoir est attenant à un petit étang et fait partie d’un commun de village, aujourd’hui entretenu par l’association Plouharnel Fleuri.
Le chemin du Mané Bégo
Arrivé à l’entrée du chemin qui monte vers le Mané Bégo, Jacques Moizan, le président de l’association rappelle l’aventure du défrichage. L’entrée de ce chemin, bien visible sur les cartes anciennes, avait complétement disparu derrière plusieurs mètres de ronces. L’étude de photos aériennes anciennes montre que c’est à partir de 1970 qu’il a commencé à disparaître.
L’idée de le rouvrir a fait … son chemin au sein de l’association, mais il faut rester conscient que tout chemin engendrera des coûts d’entretien, et qu’il doit avoir un intérêt pour justifier ce ces efforts permanents pour le maintenir ouvert. Un peu d’exploration a montré tout l’intérêt de permettre l’accès au Mané Bégo (en breton, le mont sur la pointe – on dirait, en français, promontoire). Avec une altitude de 24m, c’est le deuxième plus haut point de la commune et il offre une vue extraordinaire sur la baie de Quiberon et le site dunaire. L’association a alors la chance de rencontrer Mme Huaume, qui possède le terrain du Mane Bego. Après avoir pris connaissance du projet de l’association, celle-ci a alors décidé de faire généreusement don de son terrain à l’association, pour mettre en valeur ce site exceptionnel. 300 heures de travail de nombreux bénévoles plus tard, et avec l’aide très appréciée des services techniques de la commune de Plouharnel… le chemin réouvert permet d’accéder au point de vue que nous allons découvrir.
Le point de vue du Mané Bégo
Le groupe débouche sur le toit du blockhaus situé au sommet du Mané Bégo. L’association y a disposé quelques panneaux explicatifs.
Tracé de la route du Bégo
Au début du XIXème siècle, le chemin d’Auray à Quiberon ne contourne pas la baie de Plouharnel : il traverse le bras de mer en passant à marée basse par un gué (un Gois). En sortant du bourg de Plouharnel, les voyageurs descendent sur la plage à hauteur de saint Guénhaël et traversent à gué pour rejoindre l’autre côté à l’emplacement de l’ancien terrain du bois d’amour. Pour se rendre à Quiberon , les personnes qui viennent de Carnac, peuvent rallier Pen er Lé, plage des sables blancs par le rocher de de Men er Ster ; c’est par cette route que sont passés les chouans en 1795 lorsqu’ils étaient pourchassés par les républicains.
En 1830, la construction d’une route non submersible est en discussion, mais les maires de Carnac et de Plouharnel ne sont pas d’accord. Plouharnel souhaite que la route continue à passer par le bourg et longe le nord de la baie de Plouharnel, afin de protéger les activités effectuées dans ce fond de baie (pêche, ramassage de goémon pour fertiliser les terres…). Carnac souhaite que la route traverse l’anse du Pô. En 1834. Le maire de Plouharnel obtient gain de cause, mais reste encore contesté. C’est finalement l’archéologue Félix Gaillard, qui s’est installé à Plouharnel, qui parviendra à convaincre les autorités à conserver le tracé initial. On pense alors que le sujet est clos et que la baie est sauvée. En Novembre 1852, l’état rachète la digue du Bégo pour la construction de l’actuelle route de Quiberon qui aura lieu en 1853 en s’appuyant sur cette digue.
En 1871 , le maire de Carnac insiste et élabore un nouveau projet pour édifier une digue et assécher la baie de Plouharnel, et la transformer en vaste polder. Les habitants de Plouharnel signent une pétition remise au préfet. Trop cher, peu convaincant, le projet sera abandonné. La baie est sauvée, l’avenir le dira
En 1882 une nouvelle digue est construite, sur laquelle vient s’appuyer la voie de chemin de fer.
L’expédition de Quiberon
Nous sommes en 1795, an III de la révolution. Entre le 25 et le 27 juin, une armada anglaise débarque à Carnac, une troupe de 5400 émigrés, dirigée par deux commandants : le Comte Charles d’Hervilly : Commandant de l’armée des émigrés et Joseph de Puisaye : Chef de l’Armée catholique et Royale de Bretagne. Ces émigrés, rejoints par les Chouans sous la direction de plusieurs chefs dont le fameux Cadoudal ou Jean Rohu, natif de Plouharnel. Les chefs ne s’entendent pas. Le 30 juin : les Bleus (les républicains) reprennent des positions avec le général Hoche et le 3 juillet l’effectif des républicains est porté à 13 000 hommes. Le 7 juillet D’Hervilly décide de se retrancher avec les émigrés dans la presqu’ile, sous la protection des canons de l’armada anglaise qui est à l’ancre dans la baie.
Hoche installe son quartier général dans le hameau du Glevenay que nous venons de visiter (voir Point Bleu sur la carte ci-dessous) et se rend avec ses officiers « sur un rocher escarpé où l’on allait observer les mouvement de l’ennemi » (Point rouge sur la carte). Il s’agit du Mané Bégo, où nous sommes.
Les chouans reculent partout, suivi de 10 000 personnes, hommes et femmes, enfants. Comme la mer est basse, tout ce monde passe par l’anse du Pô (baie de Plouharnel) qui grouille d’une foule affolée. Jean Rohu, s’illustre en ralentissant l’avancée des bleus à la poursuite des chouans et de l’armée des émigrés. Il écrit dans ses mémoires
"La mer était basse, et l’anse de Plouharnel était encombrée de femmes portant la ou trainant leurs effets, de charrettes chargées de tout ce que l’on avait eu le temps d‘y mettre en grains ou linges, d’hommes poussant leur bétail et réclamant à grands cris notre secours pour les préserver de la fureur de l’ennemi qui tirait sur eux . Nous repoussâmes les bleus jusqu’à ce que la mer eut assez monté pour les empêcher de passer."
Mémoires Autographes de Jean Rohu
Dans la nuit du 19 au 20 juillet, profitant d’une tempête qui aveugle les navire anglais, les républicains attaquent le fort de Penthièvre et les royalistes se rendent le 21 juillet 1795. La répression sera féroce, plus de 600 émigrés et 300 chouans seront passés par les armes. C’est la fin de ce débarquement et de la contre-révolution : les trois grande figures Lazare Hoche, Jean Rohu et Georges Cadoudal avaient alors tous moins de 30 ans.
Le mur de l’Atlantique
Début 1941, un gigantesque chantier s’ouvre autour de Lorient ; il s’agit de construire des abris bétonnés pour sous marins. Pour défendre la base sous marine il est décidé de doter la défense du port militaire d’une batterie lourde, c’est le site du Bégo à Plouharnel qui est choisi : la voie ferrée passe à côté, il y a du sable et de l’eau. Des milliers de travailleurs, certains amenés de loin, d’autre de la région, bâtissent un complexe de 4 canons – des canons de 340mm de fabrication française –, une tour d’observation et de télémétrie, et un complexe de soutien (chaque cuve de canon comprend 2 abris pour 15 hommes, 1 abri pour 26 hommes, 1 abri pour groupe électrogène). Le 13 avril 1944 a lieu la visite du maréchal Rommel, alors inspecteur général du mur de l’atlantique.
Le complexe fera partie de la poche de Lorient, qui sera libérée tardivement, le 7 mai 1945. L’association Plouharnelaise « Bunker mémoire de Guerre » s’attache à mettre en valeur le patrimoine de cette époque.
La montée des eaux
Quelques panneaux explicatifs amicalement prêtés par l’association Paysages des Mégalithes de Carnac et du sud Morbihan nous font prendre conscience de la différence du paysage entre la période du Néolithique et aujourd’hui. Il y a 19 000 ans, au plus fort des glaciations la mer était près de 120m plus bas qu’aujourd’hui : la côte se trouvait alors à plus de 70 km plus loin – impossible de la voir depuis le Mané Bégo –. Depuis, la mer a remonté : au Néolithique, elle était encore 7 à 10m plus bas qu’aujourd’hui : le Golfe du Morbihan n’existait pas, Quiberon était une langue de terre et l’on pouvait à peine (et par beau temps) voir la mer depuis notre point de vue.
Le grand site dunaire
Un immense arc de sable s’étend d’ouest en est, de la presqu’île de Gâvres à celle de Quiberon. Vingt-cinq kilomètres de dunes océaniques et sauvages. Ce paysage immense et rare est celui du Grand Site de France Dunes Sauvages de Gâvres à Quiberon. Le massif dunaire se distingue par ses grandes étendues dégagées, non urbanisée, aux perceptions ouvertes en direction soit de l’océan, soit de l’arrière-pays.
C’est le plus vaste massif dunaire de Bretagne !
Le 24 décembre 2018, le ministre de la Transition écologique et solidaire a attribué au syndicat mixte Dunes Sauvages de Gâvres à Quiberon le label Grand Site de France
Le site est maintenant labellisé zone NATURA 2000, pour préserver la richesse de la biodiversité de ses biotopes extrêmement variés : le massif dunaire et les zones humides qu’il abrite, les côtes rocheuses, surmontées de prairies salines et de landier, les vasières et les rias….
Tant de lieux magnifiques à explorer, comme le montre ces deux photos prises en marge de notre promenade : la belle floraison automnale rose de l’Eupatoire à feuilles de chanvre, une plante des zones humides, et le bleu du papillon Azuré des Nerpuns, ici posé sur une feuille de ronce commune, mais qui, justement, aime aussi butiner les fleurs d’Eupatoire.
Ces journées du patrimoine se termineront ici, cette année. À voir les regards émerveillés et à entendre les remerciements de nos visiteurs… tous les membres de l’association se sont sentis fiers du travail de mise en valeur mené ces dernières années !
3 réflexions sur « Les belles journées du patrimoine pour l’association »
Merci pour ce partage . Bravo pour le travail de recherche et pour tous vos efforts pour la sauvegarde des chemins de Plouharnel. Nous avons beaucoup apprécié la visite guidée et documentée de ce samedi.
Très belle balade, l’ouverture du chemin nous permet d’accéder à un magnifique point de vue! Et les explications très judicieuses m’ont permis de connaître mieux ma ville
Merci pour cette après midi
Quel plaisir de vous avoir suivi sur ses sentiers et d’avoir pu s’enrichir de cette histoire passionnante ! Bravo à nos guides et au travail de défrichage qui a été accompli.
Merci pour ce bel après midi.